vers libres 1

(Poème publié en avril mais qui n'avait pas été classé. Je l'active donc à nouveau en l'imaginant bien fade après les vers de Philippe des jours derniers) ****** Café de Paris C’est un jour de semaine. 9 heures et bien frisquet. Au bord des fenêtres la...

Ecrit pour les vingt ans de Claire Et puis il y eut l'été 87 La douceur du premier chant Le bouquet de juin L'enfant offert Sur l'autel des anges Et l'oubli des périls C'était l'été des pins Aux poussettes légères Aux soleils bleus Sur les vergers Comme...

Le mois dernier je publiai déjà un article similaire. J'y expliquais comment, des notes prises lors de nos réunions devenues si communes dans une société où l'engagement associatif, quoique toujours dévolu aux mêmes volontaires, est si courant et si régulier,...

A mon nouvel ami Marc l'endormeur J'ai dit s'asseoir ... pas dit sommeil de toute façon il faudra bien s'éveiller J'ai dit semences ... pas dit moisson de toute façon il nous faudrait pousser J'ai dit racines ... pas dit enracinés de toute façon il va...

J'ai longtemps été persuadé que les autres construisaient Je ne savais pas trop quoi mais je ne me sentais pas très (pas trop) concerné j'avais confiance... Un jour j'ai voulu regarder ... ... Je m'y suis mis...

On prend des notes qu'on ne relit pas souvent. A cette époque, très assidu à suivre les ateliers d'écriture de mon ami Marc, j'y revenais pourtant et les réécrivais en vers libres. Une façon encore pour moi de formuler cette affirmation que l'inspiration...

De mon cœur au mot Ma tête à peine effleurée L'espace du poème Un mot parfois porte tous les autres Et rien qui le porte Celui-là rime avec poème Depuis que les mots sont entrés dans le cirque Le poème tourne autour du monde Les mots comme le chemin Et...

"J'ai longtemps vécu presque essentiellement dans les bars." Il faut que j'écrive cela. Pourquoi donc, aujourd'hui, si longtemps après Cette image ressurgit-elle, violente, Honteusement chargée de souvenirs accablés ? Loin du bonheur, loin du malheur,...

Avec application La rue t’a donné la couleur du temps Qu’il fait Visage Mais de masque Que cette porte qui se ferme Et s’enferme Que le regard qui fuit Pas le tien Non Toi tu as les yeux A la hauteur Juste De ta misère Et de grâce au ruisseau on te laisse...

J'ai pris de quoi écrire Et, d'un rien, J'ai fait de quoi penser. Comme les lettres ressemblaient Aux hommes: Le T, le I, le U, Le R, le E, le P... Uniques et ensemble Fragiles et éternels tout à la foi Tellement ! Bientôt la page s'est peuplée Du mot...